1901-1911 – 0,004 m de documents textuels.
Henri-Etienne Vautelet – un immigrant français – était un ingénieur réputé. Il a été l’adjoint de l’ingénieur en chef du Canadien Pacifique de 1886 à 1902. En 1908, il est nommé président de la commission et l’ingénieur en chef (Quebec Bridge Board of Engineers). Les deux autres membres sont un ingénieur Anglais et un Américain. La commission a pour mission d’étudier les plans du premier pont, de corriger ce qui doit l’être et d’entreprendre les travaux. Le décret de juin 1908 qui crée la commission, indique qu’elle est aussi responsable des décisions prises et doit, en cas de désaccord entre les ingénieurs la composant, faire affaire à des experts externes pour avoir une autre opinion. En 1909, la Commission aboutit à un projet qu’il met en appel d’offre. En 1910, plusieurs firmes (Canadienne, Américaine, Britannique, Allemande etc.) présentent leur proposition pour le pont. Le design de pont Cantilever de la St. Lawrence Bridge Co. est préféré par les deux autres membres de la commission, tandis que Vautelet est en désaccord. Comme le prévoit le décret de juin 1908, comme le gouvernement demande que des experts externes se prononcent pour trancher le litige. En 1911, des experts sont chargés de se prononcer, et ils confirment le projet de la St. Lawrence Bridge Co que le gouvernement accepte officiellement, malgré l’opposition de beaucoup de monde dans la région de Québec (pour des raisons de configuration interdisant le passage de tramways etc.), mais surtout en dépit de celle de Vautelet. Celui-ci présente sa démission en février 1911 qui est acceptée par le gouvernement le 4 avril 1911. Le gouvernement canadien octroie donc le contrat et les travaux sont lancés mais sans Vautelet. Une nouvelle commission d’ingénieurs, dirigée par C.N. Monsarrat est mise en place un peu plus tard au printemps. C’est elle qui devra rendre des comptes.
Le fonds a été donné à l’ACHF par madame Robin (Vautelet-Gagnier) Michetti, l’arrière petite-filles d’Henri-Étienne Vautelet, en 2016.
Le fonds Henri-Étienne Vautelet illustre la construction du second Pont de Québec.
Le fonds se compose de 0,4 cm de document textuels. Il s’agit de quatre lettres et d’un registre d’employé du Canadian Pacific Railway.
Les documents ont des pliures et des trous. Une lettre est maintenue par un clou.
Aucune restriction